10 mai 2016

Chronique : Le Violon noir


Le Violon Noir
Maxence Fermine



Arléa
127p


L’histoire :

                Johannes est un grognard, un soldat de Napoléon, mais surtout un violoniste. Quand il fait partie des troupes chargées d’occuper Venise, il trouve asile chez un luthier, et s’en fait un ami grâce à leur passion pour le violon. Mais celui-ci possède un violon d’un noir d’ébène qui recèle un lourd secret.




Mon avis :

                C’est un roman très, très court, parce qu’il ne compte qu’une centaine de pages et parce que l’écriture est simple, légère, dégagée de tout superflu et rend la lecture rapide. Cette écriture est donc doublement efficace : on entre dans l’histoire dès les premières pages, et en peu de mots l’auteur transmet énormément de choses. Il y a beaucoup d’émotions pour un si petit bouquin ! La manière poétique de présenter les évènements fait beaucoup penser à un conte.
                L’histoire ne nous présente que deux personnages, ce qui permet de bien les développer et les cerner. Mais ils sont tous deux (enfin, surtout le luthier) enveloppés de mystère. A part le fait qu’ils aiment le violon, on n’apprend pas énormément sur eux. Et c’est là que la magie du livre opère : on n’a pas envie d’en apprendre plus. Ce qui est dit, même si c’est peu, est suffisant.
                Pour apprécier cette histoire, je pense qu’il faut tout de même savoir apprécier la musique, particulièrement la musique dite classique dont Maxence Fermine parle tout du long, ce qui en fait un livre un peu incompréhensible pour certains lecteurs. Il faut connaître un tout petit peu aussi le violon puisque l’histoire établit un parallèle entre l’instrument et une femme qui n’est pas simple à comprendre car très poétique !



Pourquoi le lire ?

                Pour un livre rapide, poétique et charmant, pour l’amour de la musique et de la lecture réunis en un seul roman ! A partir de 11 ans.


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